Zied Ftiti classement EDC Paris
International

Un professeur de l’EDC Paris classé parmi les 2% des scientifiques les plus influents au monde

Nous sommes allés à la rencontre de Zied FTITI, professeur à l’EDC Paris et figure emblématique de la recherche en économie. Récemment distingué dans le top 2% des scientifiques les plus influents au monde par le classement Stanford-Elsevier, il nous explique son parcours, ses travaux et l’impact de ses recherches à l’échelle internationale. Une reconnaissance qui illustre également l’excellence académique et la visibilité grandissante de l’EDC Paris dans le monde de la recherche.

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Bonjour Zied, vous êtes Professeur de Finance, Vice-Doyen à la Recherche au sein de l'EDC Paris Business School. Dans un dernier classement réalisé entre l’université Stanford et le premier Publisher mondial Elsevier, vous figurez parmi les 2% des scientifiques les plus influents au niveau mondial.
 

Tout d'abord, félicitations pour cette place ! Que représente pour vous cette reconnaissance ?


Figurer parmi les 2% des scientifiques les plus influents au monde représente pour moi une double reconnaissance : celle du travail de recherche mené depuis de nombreuses années, mais aussi celle de la pertinence des thématiques sur lesquelles je m’investis.


Vous êtes classé 1288 sur 51 278 chercheurs en économie, une position très difficile à atteindre, car le domaine est très concurrentiel. Qu’est-ce qui, selon vous, distingue votre travail et lui donne un tel impact ?


Effectivement, l’économie est un domaine extrêmement compétitif, avec une forte densité de chercheurs reconnus à l’échelle mondiale. Je crois que ce qui distingue mon travail, c’est le choix de thématiques en prise directe avec les grands enjeux de société – comme les dynamiques monétaires et financières internationales et l’économie/la finance responsable, ou encore les risques climatiques. 


Pouvez-vous nous présenter brièvement votre domaine de recherche et les sujets qui vous passionnent le plus ?


Mon domaine de recherche se situe à l’intersection de l’économie internationale et la finance avec un accent particulier sur les dynamiques monétaires et financières, notamment en temps de crise. Ce qui me passionne le plus, c’est de comprendre comment les marchés financiers réagissent aux grands défis de notre époque – qu’il s’agisse du changement climatique, des transitions énergétiques ou des incertitudes géopolitiques – et d’apporter des éclairages utiles aux chercheurs, aux décideurs et aux praticiens.


Quels sont, selon vous, les travaux que vous avez réalisés qui ont eu le plus d’impact et pourquoi ?


Parmi mes travaux les plus impactants, je citerais mes recherches qui ont contribué à la compréhension des politiques monétaires et des flux de capitaux internationaux en temps de crise, des sujets qui touchent directement la stabilité économique mondiale.  J’ai également contribué au sujet du pricing des risques climatiques, la diversification du portefeuille en temps de crise, apportant un éclairage inédit sur la manière dont les marchés intègrent le risque environnemental.


Comment cette distinction reflète-t-elle la qualité de la recherche menée à l’EDC Paris et son rayonnement international ?


Effectivement, au-delà de l’aspect individuel, c’est également une reconnaissance pour l’EDC Paris Business School et pour l’OCRE Research Lab, car la recherche est toujours une aventure collective, nourrie par des échanges, des collaborations et un environnement académique stimulant. Je suis persuadé que dans les prochaines années d’autres professeurs intègreront cette liste.


Un grand merci Zied pour vos réponses. Et pour le mot de la fin, quel conseil donneriez-vous aux étudiants et aux jeunes chercheurs qui aspirent à se démarquer dans un domaine aussi compétitif que l’économie ?


Je leur dirais que la clé est de rester curieux et passionné, en choisissant des sujets qui font sens pour eux et qui résonnent avec les grands enjeux de la société. La recherche demande de la rigueur et de la persévérance. Enfin, je crois qu’il est essentiel de garder une dimension d’impact : viser non seulement à publier, mais aussi à contribuer à des débats utiles pour les décideurs, les entreprises et les citoyens.