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Management

Salaire en alternance : combien gagne-t-on en 2025 ?

Les salaires en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation des alternants sont strictement encadrés. Mais la réglementation des rémunérations évolue sans cesse, et dépend notamment de l’augmentation du SMIC. De nouvelles mesures sont par exemple mises en place depuis le 1er mars 2025. Alors, quel salaire pour une alternance en 2025 ? Prenons le temps d’y voir plus clair.

De quoi dépend le salaire en alternance ?

Quand on cherche une alternance, la question de la rémunération arrive très vite. Et c’est bien normal : être alternant, c’est à la fois apprendre un métier et occuper un vrai poste en entreprise. Alors combien gagne-t-on concrètement en 2025 ? La réponse dépend de plusieurs facteurs : votre âge, votre niveau d’études, l’année de votre contrat… et surtout le type de contrat signé.

Contrat d’apprentissage vs contrat de professionnalisation

Le contrat d’apprentissage est lié à la formation initiale. Il s’adresse principalement aux jeunes de 16 à 29 ans (voire plus dans certains cas particuliers) et permet d’obtenir un diplôme d’État ou un titre professionnel. La rémunération de l’alternant est définie selon une grille précise, qui dépend de son âge et de l’année d’exécution du contrat (1re, 2e ou 3e année).

Le contrat de professionnalisation relève lui plutôt de la formation continue. Il vise l’acquisition de compétences professionnelles spécifiques, et s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans ou aux demandeurs d’emploi de 26 ans et plus.

La rémunération alternant dans le cadre d’un contrat de professionnalisation varie également selon l’âge et le niveau de qualification. C’est pourquoi, au final, la grille de rémunération est légèrement différente, comme on va le voir plus loin.

Grilles de rémunération applicables en 2025

En 2025, les grilles de salaire en alternance restent encadrées par la loi, avec des taux fixés en pourcentage du SMIC. En 2025, le SMIC est de 1 801,80 euros par mois brut et 1 426,30 euros par mois net (pour 35 heures hebdomadaires). Les grilles de rémunération prennent en compte deux critères essentiels : l’âge de l’alternant et son niveau d’études ou d’avancement dans le contrat. Mais attention, les règles diffèrent selon que vous soyez en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation.

Salaire en contrat d’apprentissage

Le contrat d’apprentissage s’adresse principalement aux jeunes de 16 à 29 ans. Il permet d’obtenir un diplôme d’État ou un titre à finalité professionnelle. La rémunération dépend de l’âge de l’apprenti et de l’année d’exécution du contrat. Plus vous êtes âgé et plus vous progressez dans le temps, plus votre salaire augmente.

Par exemple, un apprenti de moins de 18 ans en première année touchera environ 27 % du SMIC, soit 486 € brut par mois. La rémunération sera de 39% du SMIC en deuxième année, soit 702 euros brut par mois. Ce taux grimpe à 55 % en troisième année, soit un peu plus de 990 € brut. Un étudiant de 18 à 20 ans percevra entre 43% et 67% du SMIC, et un étudiant de 21 à 25 ans percevra quant à lui entre 53 % et 78 % du SMIC, selon l’année de formation. Et à partir de 26 ans, l’apprenti est rémunéré à 100 % du SMIC, quel que soit son niveau d’études ou son avancement dans le contrat. Ces montants peuvent être majorés si une convention collective le prévoit, notamment dans certains secteurs d’activité.


Salaire en contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation fonctionne selon une logique différente. Il s’adresse aux jeunes entre 16 et 25 ans, mais aussi aux demandeurs d’emploi de 26 ans et plus. Ici, le salaire dépend à la fois de l’âge du bénéficiaire et de son niveau de qualification à l’entrée en contrat.

Un alternant de moins de 21 ans qui ne possède pas le baccalauréat professionnel touchera environ 55 % du SMIC, soit 991 € brut par mois. Ce montant passe à 65 % si l’étudiant est titulaire du bac pro ou d’un diplôme équivalent, atteignant ainsi plus de 1 000 € brut. Les 21-25 ans peuvent espérer entre 70 % et 80 % du SMIC, selon leur niveau de qualification, tandis que les plus de 26 ans perçoivent une rémunération au moins équivalente au SMIC, voire plus si la convention collective applicable à l’entreprise prévoit une rémunération supérieure.

Dans tous les cas, ces grilles représentent des minima légaux : certaines entreprises peuvent proposer davantage, en fonction du poste, du secteur ou de leur politique de ressources humaines. Il est donc toujours bon de se renseigner lors de l’entretien, tout en restant réaliste et cohérent avec son niveau d’expérience.

Majoration, cas particuliers et évolutions

Si la rémunération des alternants est encadrée par une grille nationale, certaines situations donnent droit à des majorations ou à des conditions spécifiques. Il est donc important de bien connaître ces cas particuliers pour éviter les mauvaises surprises… ou passer à côté d’une augmentation légitime.

Tout d’abord, la majoration de salaire s’applique lorsque l’alternant renouvelle son contrat avec la même entreprise pour une formation de niveau équivalent. Dans ce cas, la rémunération ne peut pas être inférieure à celle perçue lors du contrat précédent, même si l’alternant change d’année ou de cycle. De la même façon, si vous redoublez une année dans le cadre du contrat d’apprentissage, votre salaire est maintenu à son niveau initial, et ne peut pas revenir à celui d’un redoublant de première année.

Autre cas fréquent : les alternants majeurs ayant déjà une première expérience en alternance peuvent parfois négocier une rémunération supérieure au minimum légal. Cette revalorisation dépend alors du bon vouloir de l’employeur ou de la convention collective en vigueur dans le secteur d’activité.

Certaines entreprises appliquent également des grilles salariales internes, plus avantageuses que les minimas fixés par la loi. C’est notamment le cas dans les grands groupes, dans les secteurs du luxe, de la banque, ou de l’informatique, où l’attractivité des profils est plus forte.

Par ailleurs, il faut savoir que le SMIC est revalorisé chaque année, en fonction de l’inflation. Cela a un impact direct sur la rémunération des alternants, puisque les pourcentages sont toujours calculés par rapport au SMIC en vigueur. En 2025, une légère augmentation a été anticipée, ce qui entraîne automatiquement une hausse des salaires en alternance, même si elle est plutôt minime.

Enfin, certains profils bénéficient d’un accès élargi à l’alternance, avec des conditions spécifiques. C’est le cas des personnes en situation de handicap, des sportifs de haut niveau, ou encore des jeunes créateurs d’entreprise. Dans ces cas particuliers, les limites d’âge peuvent être assouplies, et des aides supplémentaires sont parfois proposées par l’État ou les Régions.


Avantages complémentaires pour les alternants

Au-delà du salaire versé chaque mois, être alternant en 2025 donne droit à plusieurs autres avantages qui peuvent faire une vraie différence au quotidien. Car il ne faut pas oublier qu’un alternant est à la fois étudiant et salarié,  et que ce statut hybride ouvre des droits spécifiques.
Le premier avantage, et sans doute le principal, est la gratuité des frais de scolarité. Dans la très grande majorité des cas, c’est l’entreprise qui prend en charge le coût de la formation, par l’intermédiaire de l’opérateur de compétences (OPCO) auquel elle cotise. C’est l’un des principaux atouts de l’alternance pour les étudiants.

Côté entreprise, vous bénéficiez également de congés payés, au même titre que n’importe quel salarié. Vous cumulez donc des jours de repos (2,5 jours ouvrés par mois), que vous pouvez poser selon les règles internes de la structure qui vous accueille. Vous avez aussi droit à une protection sociale complète : assurance maladie, indemnités journalières en cas d’arrêt, retraite, etc.

Autre avantage souvent apprécié : le remboursement partiel des frais de transport domicile-travail. Comme tout salarié, vous pouvez obtenir la prise en charge de 50 % de votre abonnement de transport en commun. Certaines entreprises vont même plus loin, en remboursant la totalité ou en proposant des aides au logement ou à la mobilité.

Enfin, certains alternants peuvent toucher des primes ou des gratifications supplémentaires, liées aux performances, à l’assiduité ou simplement à la politique RH de l’entreprise. Ces bonus ne sont pas obligatoires, mais peuvent être proposés en fin de contrat ou lors de l’atteinte d’objectifs précis.


Zoom sur le secteur commercial et les métiers en Business Development

Le secteur commercial reste l’un des piliers de l’économie. Il regroupe une grande variété de métiers, tous centrés sur un objectif fondamental : faire croître l’activité d’une entreprise. Que ce soit en prospectant de nouveaux clients, en développant des partenariats stratégiques ou en pilotant des actions commerciales, les professionnels du business development sont au cœur des enjeux de croissance.

Les entreprises sont toujours à la recherche de profils agiles, réactifs, capables d’analyser les besoins et de proposer des solutions concrètes. Le business developer d’aujourd’hui doit maîtriser les techniques de vente bien sûr, mais aussi savoir exploiter les données, comprendre les leviers digitaux et anticiper les attentes du client.

L’alternance est un excellent moyen d’entrer dans ce secteur. Elle permet d’acquérir des compétences directement en lien avec les attentes des recruteurs, tout en développant la posture et les réflexes d’un vrai professionnel du terrain. De nombreuses entreprises recrutent en alternance sur des postes de chargé d’affaires, assistant commercial, responsable de secteur ou encore business developer junior.

L’EDC Paris Business School propose un Master Business Development and Management Commercial en alternance, spécialement conçu pour former les futurs acteurs du développement commercial. Accessible en deux ans, ce programme allie cours spécialisés et mise en pratique en entreprise pour vous préparer à des fonctions de pilotage, de négociation et de développement stratégique. Au programme : stratégie commerciale, techniques de vente, CRM, management des équipes, digitalisation de la relation client, et bien plus encore. Grâce à un rythme alterné (3 semaines en entreprise / 1 semaine à l’école), vous développez vos compétences tout en les appliquant directement sur le terrain.

Nous vous proposons par ailleurs le Programme Grande École de l’EDC, une formation généraliste de haut niveau, avec des spécialisations en alternance en dernière année. Il vous permet de construire un parcours complet, combinant excellence académique, ouverture à l’international et professionnalisation progressive. Le Master Marketing Digital, lui, s’adresse aux étudiants attirés par les enjeux du marketing numérique. Il forme des experts capables de piloter la stratégie digitale d’une marque, de l’acquisition de clients à la fidélisation, en passant par les réseaux sociaux, le SEO ou la data.

 

L’alternance ne vaut pas le coup uniquement pour le salaire : elle constitue d’abord une première vraie expérience et un tremplin vers l’avenir. Que vous visiez le marketing digital, le business development ou un parcours plus généraliste, une chose est sûre : vous avez tout à y gagner. Alors, armez-vous d’un bon CV, d’une bonne dose de motivation, lisez attentivement tous nos autres articles sur le sujet… et foncez !

 

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