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Recrutez un alternant

L'alternance

Vous recrutez des alternants ?

Vous recrutez des alternants ? Découvrez les différents types de contrats qui s’offrent à vous, les aides financières proposées aux entreprises et le planning de nos étudiants. Votre choix est fait ? Déposez votre offre sur notre site dédié en partenariat avec JOBTEASER. Votre futur alternant est sans doute à l’EDC !

alternance

Nos conseils pour réussir le recrutement

De plus en plus d’entreprises font le choix de l’alternance. 718 000 contrats d’apprentissage ont été conclus en 2021, deux fois plus qu’en 2018. Réel enjeu pour les entreprises, l’alternance permet de faire face à un accroissement d’activité et de former un futur salarié. Mais aussi de véhiculer une image de marque positive et attractive.

Véritable tremplin vers l’emploi, nous vous livrons 7 conseils pour réussir tous vos recrutements d’alternants. Et en bonus, découvrez tout ce que vous devez savoir sur le coût de ce type de contrat.

Faire découvrir le monde de l’entreprise.

Connaître les spécificités de l’alternance

L’alternance, c’est un système de formation fondé sur une phase pratique et une phase théorique, qui alternent. Avec pour objectif, une montée en compétence de l’alternant grâce à cette combinaison.

L’alternant est recruté au moyen d’un contrat spécifique appelé contrat d’alternant. Il en existe 2 types :

  • le contrat d’apprentissage ;

  • le contrat de professionnalisation.

Si l’un relève de la formation initiale (le contrat d’apprentissage), l’autre (le contrat de professionnalisation) relève de la formation continue.

Bon à savoir : Le contrat d’apprentissage et contrat pro sont encadrés par le Code du travail aux articles L6221-1 et suivants, et L6325-1 et suivants.

Découvrez le planning des stages de nos étudiants

les 2 types de contrat

Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation

Le contrat d’apprentissage

Le contrat d’apprentissage permet à l’alternant d’obtenir un diplôme d’État (CAP, BAC, BTS, Licence, Master…) ou un titre à finalité professionnelle inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

Peuvent embaucher un alternant, les entreprises relevant du secteur artisanal, commercial, industriel, agricole ainsi que les employeurs du milieu associatif et des professions libérales. Mais aussi les employeurs du secteur public non industriel et commercial.

Le contrat d’apprentissage vise les jeunes de 16 à 29 ans révolus. Par exception, les personnes de plus de 30 ans préparant un diplôme ou un titre supérieur à celui obtenu peuvent aussi être apprentis (jusqu’à 34 ans révolus).

Le contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation permet à l’alternant d’obtenir un diplôme d’État (CAP, BAC, BTS, Licence, Master…) ou un titre à finalité professionnelle inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Mais aussi un certificat de qualification professionnelle (CQP) et une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale.

Tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue peut embaucher un alternant en contrat de professionnalisation. Les employeurs du secteur public sont donc exclus.

Il vise les jeunes de 16 à 25 ans, les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus, les bénéficiaires du RSA, de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et les personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.

Existe-t-il une distinction entre salarié et alternant ?

L’alternant est un salarié à part entiére. À ce titre, les lois, les réglements et la convention collective de la branche professionnelle et celle de l’entreprise lui sont applicables dans les mêmes conditions qu’aux autres salariés.

Petite subtilité de l’alternance, le talent recruté ne sera pas présent en continue dans l’entreprise. À la différence d’un salarié à temps plein. Il alternera des périodes de formation et de travail. Cette spécificité nécessite une bonne organisation des deux parties.

recruter un alternant

Choisir le bon contrat d’alternance

Le recrutement d’un alternant peut répondre à différents objectifs :

  • Faire face à un fort taux de turn-over dans l’entreprise.
  • Faire face à un accroissement de l’activité.
  • Transmettre un savoir-faire dans l’entreprise.
  • Transmettre des valeurs et une culture d’entreprise.
  • Sécuriser un recrutement.
En fonction des besoins de l’entreprise, le contrat d’apprentissage ou le contrat de professionnalisation peut s’avérer plus judicieux que l’autre. Choix d’autant plus important que les obligations qui en découlent pour l’entreprise ne sont pas les mêmes.

Le futur alternant

Définir ses missions

Les missions confiées au futur alternant doivent être clairement définies et cohérentes avec les besoins de l’entreprise, mais aussi avec sa formation.

Réaliser ce travail d’identification en amont du recrutement permet de gagner en efficacité. L’entreprise aura ainsi une bonne vision du profil de poste idéal et pourra sélectionner plus finement les candidats.

Notre conseil : À ce stade de la réflexion, une fiche de poste peut être rédigée.

L'annonce

Rédiger une offre d’alternance attractive

Pour attirer le bon profil d’alternant, il est nécessaire que les RH de l’entreprise, ou l’opérationnel en charge de l’alternant, rédigent une offre d’alternance complète. Elle doit répondre à toutes les questions que pourraient se poser un éventuel candidat.

À savoir :

  • L’intitulé du poste.
  • Le niveau de qualification exigé.
  • Le descriptif des missions qui seront confiées.
  • Les compétences attendues.
  • Le lieu de travail.
  • La rémunération.
  • Les éventuels avantages.
  • Le process de recrutement.

Notre conseil : pour attirer le plus de candidats qualifiés, n’hésitez pas à mettre en avant les avantages séduisants proposés par l’entreprise (titres-restaurants, accès salle de sport, RTT…).

Les canaux

Publier une offre sur des canaux visibles

À l’ère du tout digital, la diffusion des offres d’embauche se passe en ligne, y compris pour les alternants.

Les universités et les écoles sont les meilleurs viviers d’étudiants en quète d’une alternance.

Les entreprises ont de grandes chances de trouver l’alternant idéal en frappant aux portes des organismes de formation du département.

Le campus de l’EDC Paris Business School accueille chaque année plusieurs centaines d’étudiants qui font le choix d’une école de commerce en alternance. L’EDC Paris Business School propose deux programmes :

  • Masters of Science (M.Sc In) : des programmes de pointe à Bac +5 qui permettent aux étudiants de devenir des experts dans des domaines où l’innovation est omniprésente. Sont proposées des formations en audit et contrôle de gestion, business project management, corporate finance, data science, digital marketing, finance d’entreprise, innovation et entrepreneurship, international business, ainsi qu’en management commercial et business développement. L’étudiant suit un parcours initial en alternance en signant un contrat de professionnalisation.

  • Programme Grande École : un diplôme de niveau Bac +5 pour un parcours en alternance avec contrat d’apprentissage. L’objectif est de former des cadres dirigeants d’ampleur internationale en matière de transformation digitale,  d’entrepreneuriat, d’innovation et de business development. L’étudiant alterne entre trois semaines d’immersion en entreprise et une semaine en classe.

Le département Relations-Entreprises de l’EDC Paris Business School organise régulièrement des événements de recrutement pour permettre aux entreprises de nouer une relation privilégiée avec les étudiants en recherche d’une alternance.

Notre conseil : n’hésitez pas à publier vos offres d’alternance sur l’intranet de l’EDC Paris Business School pour booster la visibilité de votre offre de recrutement en contrat d’alternance.

Bon à savoir : vous pouvez également diffuser vos annonces sur les jobboards généralistes (RégionJob ou Welcome to the jungle) ou les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn).

Faire passer un entretien de recrutement

Que ce soit pour un alternant ou un salarié en CDD ou CDI, l’entretien de recrutement se déroule de la même façon. Et poursuit le même double objectif, à savoir dénicher le talent de demain et ne pas se tromper sur le profil de poste à recruter.

Les traditionnelles questions de l’entretien d’embauche trouveront naturellement place lors des échanges avec les candidats.

Les conditions et spécificités d’embauche

Préparer l’embauche de l’alternant choisi

Les conditions et spécificités d’embauche d’un alternant dans l’entreprise dépendent du type de contrat choisi.

Le contrat d’apprentissage

Le contrat d’apprentissage est obligatoirement écrit. Il peut être conclu à durée limitée (CDL), de 6 mois à 3 ans au maximum, ou à durée indéterminée (CDI). Il est conclu au moyen du formulaire Cerfa n°10103.

Il comporte des mentions obligatoires, notamment :

  • Nom et prénom de l’employeur.
  • Effectif de l’entreprise.
  • Diplôme ou titre préparé par l’apprenti.
  • Salaire dû pour chacune des années du contrat ou de la période d’apprentissage.
  • Nom, prénom et date de naissance du maître d’apprentissage.
  • Attestation de l’employeur précisant que le maître d’apprentissage remplit les conditions de compétence professionnelle.
  • Conditions de déduction des avantages en nature.

Dans les 5 jours ouvrables qui suivent le début de l’exécution du contrat d’apprentissage, l’employeur doit transmettre le contrat à l’Opérateur de compétences (OPCO).

Le contrat de professionnalisation

Le contrat d’apprentissage est obligatoirement écrit. Il peut être conclu dans le cadre d’un contrat à durée déterminée (CDD) ou à durée indéterminée (CDI). Il est établi au moyen du formulaire Cerfa n°12434.

Il comporte des mentions obligatoires, notamment :

  • Mention du tuteur.
  • Nature du contrat (CDD ou CDI).
  • Emploi occupé.
  • Temps de travail.
  • Salaire.
  • Actions de professionnalisation concrètement envisagées.

Le contrat doit être envoyé à l’OPCO dont dépend l’entreprise dans les 5 jours qui suivent sa signature.

Bon à savoir : on parle de CDI lorsque la premiére phase du contrat s’effectue en alternance. Puis, à l’issue de la période prédéfinie, le contrat de travail se poursuit dans le cadre d’un contrat de travail à durée indéterminée de droit commun.

Recruter en alternance, combien ça coûte ?

Charges patronales, salaires, de la même manière qu’un salarié  »classique », recruter un alternant à un coût. Un simulateur mis en place par le Gouvernement aide les entreprises à estimer le coût salarial d’embauche.

La rémunération de l’alternant

La loi impose de rémunérer l’alternant. Les montants diffèrent selon le type de contrat choisi :

• Contrat d’apprentissage : rémunération égale à un pourcentage du Smic (entre 27 % et 100 %). Il varie selon l’âge de l’apprenti et le nombre d’années d’exercice dans l’entreprise.

• Contrat de professionnalisation : rémunération minimale indexée sur le Smic. Elle varie selon l’âge et le niveau de qualification du salarié. Elle oscille entre 880 et 1 300 euros bruts par mois.

Bon à savoir : des dispositions plus favorables peuvent prévoir une rémunération plus importante pour l’alternant.

La taxe d’apprentissage et la contribution supplémentaire à l’apprentissage

La taxe d’apprentissage et la contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA) sont des impôts dus par les entreprises. Elles ont pour objet de participer, dans le cadre de la formation initiale, au financement des dépenses nécessaires au développement des premières formations technologiques et professionnelles. Leurs montants sont calculés sur la base de la masse salariale de l’année précédente dans l’entreprise. C’est-à-dire la somme totale des salaires soumis à cotisations sociales et des avantages en nature versés par l’entreprise.

Pour en savoir plus sur la taxe d’apprentissage, notre article dédié vous informe.

Les aides financières aux entreprises

Des avantages financiers sont proposés à l’employeur qui recrute en alternance.

Il existe 3 aides :

  • L’aide unique aux employeurs d’apprentis, pour les entreprises de plus de 250 salariés. Elle concerne les contrats conclus soit entre janvier 2019 et juin 2020, soit à partir de juillet 2022. Elle est versée chaque année pendant 3 ou 4 ans selon la durée du contrat. Elle s’élève à 4 125 euros la 1re année, puis 2 000 euros la 2e année, puis 1 200 euros les 3e et 4e années.
  • L’aide exceptionnelle aux contrats d’apprentissage de professionnalisation : elle concerne les contrats conclus entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2022, et pour toutes les entreprises jusqu’au niveau master.
  • Une nouvelle aide exceptionnelle est crée pour l’embauche de demandeurs d’emploi de longue durée, quel que soit l’âge. Elle s’applique aux contrats signés entre le 1er novembre 2021 et le 31 décembre 2022.

Ces deux dernières aides sont comprises entre 2 000 euros et 8 000 euros. L’entreprise n’a pas besoin de faire la demande pour en bénéficier. Le processus s’enclenche au dépôt du contrat, via le formulaire Cerfa.

Objectif

Pourquoi faire une VAE ?

 

La VAE permet de sécuriser les parcours et de faciliter l'évolution professionnelle. Elle offre la possibilité de renforcer son employabilité, de s'engager dans une reconversion, de passer un concours ou encore d'obtenir une évolution de poste par l'obtention d'un diplôme validant les compétences acquises tout au long de son parcours.

 

Toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son niveau de formation et son statut, est éligible au dispositif VAE

NB: Lorsqu'un candidat à une VAE est salarié, il peut bénéficier d'un congé de 48 heures afin de se préparer aux épreuves de validation. Cette durée peut être allongée par convention ou accord collectif. Durant son congé, le candidat à la VAE bénéficie du maintien de sa rémunération et de la protection sociale du salarié.

Prérequis

Quels sont les conditions d'accès à une VAE ?

 

La loi reconnait un droit universel à la VAE, sans durée minimum d'expérience. Toutes les expériences sont prises en compte dans le cadre d'une démarche de validation des acquis de l'expérience (Article L6412-1-1 du Code du Travail) :

 

  • Les expériences professionnelles, salariées, non-salariées, bénévoles et de volontariat 
  • Les périodes de stage 
  • Les périodes de formation initiale 
  • Les périodes de formation continue 
  • Les périodes en situation professionnelles (dans le cadre d'un enseignement conduisant à un diplôme technologique ou professionnel) 
  • Les périodes de mise en situation professionnelle (dans le cadre d'une reconversion ou d'une prise de poste)
Process

Comment se déroule une VAE ?

 

La Validation des Acquis de l'Expérience consiste à faire valider ses compétences par le certificateur titulaire de la certification professionnelle visée, par le biais d'un dossier écrit et d'une présentation orale devant un Jury. Le parcours de VAE comprend un accompagnement à la valorisation des compétences et, le cas échéant, des périodes de formation ou de mises en situation en milieu professionnel.

 

Les grandes étapes :

  1. Choix de la certification
  2. Prise de contact avec le certificateur
  3. Dépôt du dossier de recevabilité
  4. Accord ou refus du certificateur
  5. Accompagnement à la rédaction du Livret 2
  6. Dépôt du Livret 2
  7. Passage devant le Jury VAE
Financement

Comment financer une VAE ?

 

  • CPF : la VAE peut être prise en charge par votre compte CPF, toutes les demandes de financement sont à effectuer sur www.moncompteactivite.gouv.fr
  • Employeur : votre employeur peut également contribuer pour tout ou partie au financement de votre projet, via le plan de développement des compétences de l'entreprise.
  • Association Transition Pro : dans le cadre d'une reconversion professionnelle, prise en charge possible prise sur la base d'un montant forfaitaire dans la limite de 3 000 euros des frais de positionnement, d'accompagnement à la constitution des dossiers de recevabilité et de préparation au jury de validation des acquis de l'expérience, ainsi que les frais afférents à ces jurys.
  • Pôle emploi, OPCO et FAF : en onction de votre statut, en recherche d'emploi, salarié ou indépendant, vous pouvez bénéficier des fonds publics et mutualisés de la formation professionnelle pour financer votre VAE.
  • Agefiph et Cap emploi : des dispositifs de financement sont également accessibles aux personnes en situation de handicap, active ou en recherche d'emploi.